That-guy

That guy's life

Samedi 20 décembre 2014 à 0:13


 
 Step one, you say, "We need to talk."
He walks, you say, "Sit down. It's just a talk."
He smiles politely back at you
You stare politely right on through
Some sort of window to your right
As he goes left and you stay right
Between the lines of fear and blame
You begin to wonder why you came

Where did I go wrong? I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life

Let him know that you know best
'Cause after all you do know best
Try to slip past his defence
Without granting innocence
Lay down a list of what is wrong
The things you've told him all along
Pray to God, he hears you
And I pray to God, he hears you

And where did I go wrong? I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life

As he begins to raise his voice
You lower yours and grant him one last choice
Drive until you lose the road
Or break with the ones you've followed
He will do one of two things
He will admit to everything
Or he'll say he's just not the same
And you'll begin to wonder why you came

Where did I go wrong? I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life

Where did I go wrong? I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life

How to save a life

How to save a life

Where did I go wrong? I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life

Where did I go wrong? I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life
How to save a life

How to save a life

Dimanche 14 décembre 2014 à 13:56

http://that-guy.cowblog.fr/images/batmansymbolbyenzotoshibad3fty9z.png Je n'ai pas de vraie raison de le faire.
Du moins, c'est probablement ce que beaucoup penseront. Je peux voir cet air surpris sur leur visage.
"Pourtant, il allait bien. Il n'avait pas de problèmes. Je ne comprends pas..."
Je suis toujours aussi abasourdi par la capacité des êtres humains à ne pas ressentir.
Ou plutot, à ressentir différemment. J'ai toujours cru que c'était normal de ressentir chaque chose. Chaque émotions. Chaque acte. J'ai toujours cru que c'est ainsi que fonctionnaient les gens. Que tout le monde ressentait ça. Avec le temps, j'ai fini par avoir des doutes. Les gens semblent excessivement enfermés dans leur bulle. Comme s'ils étaient imperméables au monde éxterieur. A chaque fois que je leur disait "tiens, X va pas bien", ou "Ah, Y est heureux aujourd'hui", cette même expression de surprise passait sur leur visage. Comme si c'était surprenant de voir ça. Je parle d'exemple simple, mais parfois il s'agit d'émotions plus complexes que les gens ne voient, ne sentent tout simplement pas.
Moi si. C'est pas compliqué. Les gens réagissent différemment selon leur état d'esprit, selon ce qui leur est arrivé. Parfois, c'est plus compliqué, et j'ai besoin de savoir ce qu'il s'est passé pour comprendre comment ils sont, mais de manière générale, ils sont faciles à lire. C'est pour ça que j'ai toujours été sélectif dans mes fréquentations. C'est facile de sentir qui tiendra le coup, et qui me fera des choses que je n'apprécierais pas. Je sais que c'est le genre de propos que les gens ne comprennent pas bien, parce qu'ils sont persuadés qu'on peut être surpris. Je ne suis pas d'accord.
Les gens sont excessivement simples. Mais ca ne m'a pas empêché de faire des erreurs. Parce que j'ai toujours eu beaucoup d'espoir. Jusqu'à peu, j'arrivais encore à croire en l'être humain. A croire aux surprises. A l'inattendu. Malgré le fait que je puisses voir que quelque chose ne fonctionnera pas, j'ai cru que rien n'était fixe. J'ai laissé des choix, des possibilités. Pour leur donner une chance de me donner tort.
J'ai été déçu un nombre incroyable de fois. On ne me croit pas. "Mais non, je ne le ferais pas, je ne suis pas comme ça". "Tu dis des bêtises, c'est un super pote, il peut pas être comme ça". "Non, je le connais, toi pas".
C'est inévitable. Ca prend du temps parfois, mais j'ai toujours raison. Même quand on me dit qu'on m'écoute, les gens ne prêtent que peu d'attention à ce que je dis. C'est trop ... inhabituel sans doutes.
Inhabituel. Peut-être est-ce pour ça qu'ils ne comprendront pas. Pourquoi ça me fait mal de rester ici. Pourquoi je souffre, alors que tout devrais bien aller. Pourquoi tout échoue, alors que je suis plus intelligent.
Je vois ce qu'ils ne voient pas, ce qu'ils ne veulent pas voir. Les conséquences, les raisons. Les excuses, les mensonges. Les peines. Les souffrances.
J'ai jamais demandé tout ça. J'ai jamais demandé à être comme ça. J'aurais voulu pouvoir être normal moi aussi, pouvoir être simple. Banal.
Mais j'arrive pas. Le monde entier est constamment dans ma tête. Toutes les souffrances, je peux les voir, et ça me rend dingue de vivre en ne pouvant rien faire. Rien changer. De voir que je suis incapable de réparer le monde. Je ne suis même pas capable de réparer ma propre vie...
Oui, je vais bien. Ma vie n'a pas été la plus horrible, c'est vrai. J'ai fait des erreurs, mais rien de fondamentalement grave. Je pourrais faire beaucoup de choses. Alors pourquoi?
Parce que je ne peux pas. Je n'y arrive plus. Je n'arrive plus à fermer les yeux, et me dire que tout va bien, quand je sais ce qu'il se passe partout autour de moi. J'aimerais que quelqu'un puisse voir, sentir comme moi. Que quelqu'un comprenne. Juste une fois.
Il me reste quelques lettres à rédiger. Quelques préparatifs à faire. Je ne me demande plus SI je le ferais, mais juste quand, et comment. Des détails.
Plus le temps passe, et plus je suis sûr de ma décision. Je trouve toujours que le suicide est une erreur, mais je me dis qu'au moins, ce sera ma dernière ici.
Et puis ça m'amène à penser à ce qu'il y aura après.
Tout le monde croit qu'il y à quelque chose au-delà. Je commence à me demander s'il n'y à pas juste rien. Le néant. Le vide. Juste, on disparait, on cesse d'être. Je crois pas que beaucoup de monde puisse comprendre ce que ce serait. La plupart des gens ont trop l'habitude de quelque chose pour comprendre la notion de néant. Même moi, j'ai du mal à saisir l'idée pleinement je dois dire. Mais ça me parait réconfortant aussi d'une certaine manière. Même si je prefererais juste me réincarner, ou revivre cette journée en particulier. On verra. Ca pourrait être le début d'une aventure intéressante.
http://that-guy.cowblog.fr/images/1418240964764.jpg

Mercredi 10 décembre 2014 à 16:44

Il parait qu'on peut vivre très heureux tout seul. C'est faux. Du moins, ce n'est pas vrai pour moi.
J'ai essayé pourtant. Bien sur que j'ai essayé. Ca fait des années que j'essaye. Peut-être que c'est plus facile pour les gens "normaux" parce qu'ils ne sont pas réellement seuls à tout les niveaux. Dans le sens ou même si ils sont isolés, ils pensent comme les autres, peuvent s'intégrer. Ils sont isolés, mais pas "seuls". Je peux pas prétendre à la même chose. Ou peut-être que si, mais je fais face à une difficulté supplémentaires : peu de gens sont comme moi. Physiquement, oui, évidemment il y en a... Mais peu pensent comme moi. Peu arrivent à suivre. Peu parviennent à m'apporter de quoi alimenter mon esprit.
Mais c'est pas grave, je peux me satisfaire de ce que je trouve la plupart du temps. Juste, ça n'enlève pas la sensation de vide. De solitude. D'incompréhension.
Mais je n'ai pas vraiment besoin des autres de manière globale. Je m'en suis rendu compte avec le temps. Ca ne me dérange pas d'être isolé la plupart du temps. Les autres me fatiguent. Leur présence, leur manière d'être. C'est aussi fatiguant que d'être entouré de moutons toute la journée. C'est fatiguant.
Pourtant, je me sens seul. Toujours. Mais je sais qu'il me manque une présence, une seule. Une présence différente. Une présence qui m'échappe constamment. Comme du sable entre les doigts. Une présence intrigante, surprenante.
Pour être honnête, le monde pour être vide, je ne m'en porterais pas réellement plus mal. Comme on dit, il suffit qu'une personne vous manque, et tout parait vide. C'est un peu ça. Le monde parait vide. Creux. Terne. Il me manque cette lumière qui éclaire tout. Cette créature particulière. Cet être complémentaire.
Je suis quelqu'un de faible en amour. Parce que c'est une chose dont j'ai besoin. Aimer et être aimé. Sans ça, je me sens vide moi aussi. Incomplet. Perdu.
C'est complexe, car il ne s'agit pas de s'amouracher de la première personne venue. Il y a tout un ensemble de critères pour que l'alchimie se fasse comme on dit. Ce serait tellement plus simple sinon... Mais la nature n'aime pas la simplicité hein? Non. La nature aime les choses compliqués.
J'aimerais pouvoir être simple. Être simple comme les gens dehors. Pouvoir ne pas penser. Pouvoir ne pas avoir ce tourbillons constant d'émotions et de penser à gérer. Toutes ces choses qui me tourmentent l'esprit à chaque instant, qui m'empechent de dormir. J'aimerais me réveiller et être n'importe qui. N'être personne de particulier. Personne de différent. Ne pas sentir le mal qui est là, les peines et les douleurs qui ne m'appartiennent pas. Pouvoir me détacher, être juste moi, un être donné, à un instant précis, à un endroit précis. Ne pas être partout à la fois. Ne pas voir tout ça.
Plus d'étoiles. Plus rien. Juste un être humain. Normal. Banal. Simple.
Je n'arrive pas. Je n'arrive plus. Plus j'essaye d'étouffer tout ça, et plus ça m'étouffe. Plus je perds pieds.
Plus je me sens seul. Et moins j'arrive à croire à une solution....
C'est amusant comme la prévention du suicide est devenue importante, pourtant les gens sont toujours incapables de réagir lorsque quelqu'un ne va pas. C'est pas simple, c'est vrai. Ils ne parlent pas. Ne disent rien. Sont discrets. Effacés. Invisibles. Ils sourient. Ils rient. Ils vivent. Comment pouvait-on savoir qu'ils n'allaient pas bien? Comment pouvait-on savoir?
J'ai mis du temps à comprendre que j'étais différent vraiment. J'ai toujours cru que les gens pouvaient sentir comme moi quand quelqu'un allait mal. Alors j'ai jamais compris que personne ne remarque les cicatrices. La souffrance qui me prend à la gorge chaque jour. Mais les gens ne voient pas. Ne veulent pas voir. C'est pas possible après tout, hein? Ca arrive aux autres. Pas a nous.
Pas à nous.
La vérité, c'est que je ne vais pas bien. Je devrais consulter, en parler, mais pourquoi faire? M'aider? A quoi? Je pourrais en parler, personne ne comprendrait réellement ce qui ne va pas. J'aurais les mêmes réponses usées et dénuées de sens.
Je sais que ca vient de moi, que c'est dans ma tête. Je sais qu'il y a plein de choses à faire. Je sais que "personne" ne me veut du mal. Je suis au courant. Je ne suis pas stupide. Je ne suis pas aveugle. Je peux juste pas continuer comme ça. J'arrive pas. Pas seul. Je ne veux pas de pitié, pas d'amitié compatissante. Juste... Je voudrais juste que ce soit comme avant. Je voudrais pouvoir revivre ce jour là. Je voudrais ressentir cette sensation que quelqu'un tient à moi plus que n'importe quoi d'autre. Que quelqu'un voit un avenir avec moi. Que je rend quelqu'un heureux. Je voudrais juste....
Juste...
Je n'y arrive plus. Je suis fatigué. Peut-être que je suis un lâche, c'est pas important. Je trouve toujours que c'est profondément stupide de faire ça, mais je ne veux plus continuer comme ça. Pas ici. Pas seul.
Si les choses avaient été différentes... Il y a tellement de possibilités que je ne pourrais jamais vivre. Je peux les voir. Presque toute. Tout les choix, les petites décisions comme les grandes. Les changements possibles. Les routes non prises, les erreurs. Les "bons" choix. Je peux voir, mais personne ne crois. Personne ne m'a cru. Personne ne voit ou ne sent tout ça. Je voulais juste quelqu'un avec qui partager tout ça. J'aurais voulu faire les bons choix quand je pouvais encore....
Je vais encore réfléchir, mais je crois que la fin est de plus en plus sûre. Peut-être que je changerais d'avis. Peut-être que j'irais pas jusqu'au bout. Peut-être que si. Je suis curieux de savoir ce qu'il y a après. Je pourrais le faire, juste pour voir. J'en meurs d'envie à vrai dire. C'est excitant. Aller visiter l'inconnu. Quitter cet endroit, et aller vers quelque chose de nouveau. Peut-être mieux. Peut-être pas.
Décisions, décisions.


If I could save time in a bottle
The first thing that I'd like to do
Is to save every day till eternity passes away
Just to spend them with you

If I could make days last forever
If words could make wishes come true
I'd save every day like a treasure and then
Again, I would spend them with you

But there never seems to be enough time
To do the things you want to do, once you find them
I've looked around enough to know
That you're the one I want to go through time with

If I had a box just for wishes
And dreams that had never come true
The box would be empty, except for the memory of how
They were answered by you

But there never seems to be enough time
To do the things you want to do, once you find them
I've looked around enough to know
That you're the one I want to go through time with

Mardi 9 décembre 2014 à 0:39

 Evidemment ça ne pouvait pas durer.
Une journée. Une journée à peu près correcte, aussitôt venue, aussitôt repartie. Au fond elle avait rien de vraiment extraordinaire cette journée. Je pourrais probablement même trouver du négatif. Mais tout de même. Ca m'a fait du bien. J'aurais juste voulu que ça continue à aller bien. Mais rien n'est éternel hein. Alors il fallait que ça cesse, et que quelque chose revienne me replonger dans la réalité. Dans la vraie vie.

Je suis en colère. C'est un euphémisme de dire ça. Je bout intérieurement. Pas une nouveauté, mais c'est différent cette fois. J'essaye pas d'en sortir. Je commence à me dire que c'est peut-être ce que je devrais faire. Ne pas être aussi gentil. Aussi tendre face aux autres. Face à cette incompréhension qui me tue à petit feu. Je prends sur moi, parce que je ne veux pas faire quelque chose que je pourrais regretter, mais peut-être que c'est la seule façon de les calmer. Je ne sais pas. Mais j'y pense. Peu importe ou ça mènera au fond, ça m'est égal. Je peux le faire, et rien d'autre n'a l'air de fonctionner, alors pourquoi pas?

Mais je pense aussi à la suite. Je pense à moi. A ce que je devrais devenir. A ce que je dois changer. J'ai un esprit tortueux, et je suis passé par de nombreux états au long de ma vie. Tantôt trop sensible, pas assez confiant, cynique, froid, calme, impulsif, etc... Je change. Je m'adapte. Je porte un masque qui correspond à ce que je veux qu'on voit, ou plutot qui cache ce que je ne veux pas que les autres voient. C'est facile. Les gens sont simples, ils ne voient que ce qu'on leur montre. Ils ne veulent pas voir plus. C'est plus simple de prendre ce qui est donné hein? Oui. Alors je leur donne juste. Une facade froide et rigide. Mais changeante. Imprévisible. Mais simple. Ca m'a aidé pendant longtemps, cette facade solide, assurée. Les gens s'y trompent. Ils aiment l'assurance. C'était une période agréable quelque part. C'est là que tout a le mieux fonctionner. J'avais des amis. Des gens qui tenaient à moi d'une certaine façon. Même si ils ne connaissaient qui j'étais.
Peut-être que c'est ça, au fond, la solution. Être quelqu'un d'autre. Leur donner quelque chose de simple, qu'ils puissent saisir. Ne pas leur donner l'océan, juste un verre d'eau, une bouteille. Une piscine.
Quelques gouttes pour annoncer la tempête qui se prépare.

Samedi 6 décembre 2014 à 0:36

 C'était une bonne journée. Ca me fait bizarre de dire ça. Ca fait la première depuis un bon moment je dois dire...
Mais oui, c'était une bonne journée. Une journée chargée de positif, de bonnes nouvelles, de bonnes choses. Pas une journée parfaite, ou  le top du top de la bonne journée, mais une bonne journée quand même. une journée ou j'étais bien.
Certes, je me suis levé très (trop?) tôt par rapport à d'habitude, mais ça m'a pas dérangé outre mesure. Au contraire. C'était comme si j'avais quelque chose à faire, pour de vrai. Comme si j'allais au travail, ou en cours. J'ai pu voir le monde tel qu'il est le matin, tôt. Les gens, pas réveillés. Ceux qui vont en cours. Ceux qui travaillent. Tout ça réunis, là, dans le tram. Personne ne se regarde vraiment, ni ne fait attention aux autres. Tout le monde est dans sa bulle, à penser à la journée qui les attends, ou aux minutes de sommeil en plus qu'ils auraient pu grapiller, ou si ils ont bien fermé la porte en partant. Moi j les regardais en souriant. J'étais content d'être là. De pouvoir participer à cette dans matinale. De pouvoir assister à tout ça. C'était étrangement agréable. Et le reste de la journée aussi. Une journée active, avec des nouvelles plutôt bonnes... Ca m'a fait du bien.
Surtout ces temps-ci, j'en avais bien besoin. Je passe mon temps à lutter contre ce qui se passe dans ma tête. Ne pas penser à certaines choses qui me rongent. Ne pas penser. Garder mon esprit dans cet enclos où tout va bien. Mais même sans penser, je réfléchis. Parfois mon esprit s'égare et sombre un peu, le temps d'une réflexion malheureuse. Je m'en sors pas trop mal. J'arrive à garder le contrôle malgré tout. Pas penser au pire.
Mais ça ne m'empêche pas de réaliser que je pose problème.
En vérité, j'aimerais pouvoir simplifier les choses. Pas pour moi, mais pour le monde autour de moi. Moi j'ai l'habitude, je peux gérer. Mais les autres... les autres ont pas l'habitude. Ou ne veulent pas tout simplement. Les trucs compliqués, peu de gens aiment. Et je suis un aimant à complications. Je suis une complication. Je n'ai que ça. Moi, ma vie, mon esprit. Je le sais. Je le vois. On me le répète suffisamment. "C'est dans ta tête". "Tu te compliques la vie pour rien". J'aimerais que ce soit vrai. Pour eux, ça l'est sans doute, parce qu'ils ne savent pas. Pour moi, c'est juste comment le monde fonctionne. Je fais de mon mieux pour simplifier pour les autres, pour pas les déranger, mais ça finit toujours par sortir à un moment ou à un autre. Compliqué... Si ils savaient comme ce qu'ils en voient est simple comparé à tout ce que je garde. Mais même ça c'est trop.
Alors quoi faire? Je peux remonter la pente. J'y arrive. Je crois. Je me bats pour remonter. Mais comment faire après? Je resterais compliqué. Et lorsque ceux auxquels je m'attacherais s'en rendront compte, ils partiront eux aussi.
Je ne sais pas où ça ira tout ça.
Mais je dois prendre les choses les unes après les autres.
Aujourd'hui était une bonne journée. Je veux que ça dure. Et après, peut-etre les nuages pourront disparaitre un peu. Peut-être que ça ira bien.
J'éspère.

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